Né en Chine: un documentaire pour enfants à voir!

Quand mon mari m’a dit que Disney produisait des documentaires animaliers à chaque année pour le Jour de la terre, j’ai tout de suite été intriguée. Un vrai documentaire sérieux, mais pensé pour les familles ? Bring it on !

Je me suis donc dirigée le weekend dernier avec ma fille au cinéma pour voir le film Né en Chine, pensant passer un moment agréable en compagnie de bébé Pandas.

J’en suis sortie bouleversée.

En grandissant, nous regardions beaucoup de documentaires animaliers en famille. « Soubhannallah», s’émerveillait mon père en voyant les tortues de mer entreprendre un long périple ou une gazelle protéger son petit. C’est vrai que c’est spirituel, la nature sauvage. J’avais oublié à quel point.

Le documentaire suit trois familles : celle des singes dorés, des pandas majestueux et des panthères des neiges. On les suit à travers une année entière, de la naissance à un an, à travers quatre saisons.

Premièrement, les images du film sont à couper le souffle, captées dans une Chine sauvage et éloignée. Comme le narrateur l’a si bien dit, on oublie parfois que nous sommes sur la même planète, en voyant de tels paysages, de telles splendeurs.

Les leçons à tirer de ce documentaires peuvent intéresser tant les enfants, les adolescents, que les adultes. Ainsi, quand on voit un jeune singe se détourner de sa famille par rébellion puis revenir en réalisant qu’il a encore besoin de ses parents, on imagine très bien le scénario chez des ados.

Quand on voit une maman panda qui a peur de laisser sa fille monter aux arbres, qui peine à la laisser découvrir son indépendance, on se met en tant que mère dans sa peau. Ma fille de 4 ans elle, trouvait simplement le panda adorable et riait quand il tombait et roulait par terre.

La mort est également abordée avec doigté dans ce documentaire pour enfant. J’apprécie qu’on ne prenne pas les enfants pour des caves. Dans une inévitable scène de chasse Léopard versus Yak, on apprend à respecter autant la maman léopard qui doit chasser pour nourrir ses petits que la maman yak qui lutte pour sauver les siens. Il n’y a pas de méchant ou de gentil. C’est la vie, tout simplement.

Nos enfants grandissent dans une réalité où les seuls animaux sauvages qu’ils voient sont soit en dessins animés, soit dans des cages. Ironiquement, c’est peut-être à travers les écrans que nous risquons le mieux de les comprendre.

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