Anne, une histoire indémodable

Avoir un enfant c’est aussi être nostalgique de sa propre enfance. Plus mon fils grandit, plus j’ai envie de partager avec lui les livres, les émissions qui m’ont marquée, qui m’ont émue et qui m’ont forgée. L’incontournable pour plusieurs générations est Anne, la maison aux pignons verts. Cette série de livres écrite par l’auteure Canadienne Lucy Maud Montgomery est dans mon top 3 du meilleur des meilleurs.

Je n’ai pas été la seule touchée par cette œuvre extraordinaire, tellement qu’une nouvelle version sera diffusée sur CBC le 19 mars et sur Netflix le 12 Mai. L’histoire d’Anne a beau avoir été écrite en 1908, elle ne se démodera jamais. On prend plaisir à s’imaginer une époque où les vêtements, les transports et les télécommunications sont à des années lumières du Canada d’aujourd’hui. De l’autre côté, les sujets qui y sont abordés sont universels. Comme l’a mentionné la réalisatrice de la nouvelle série, Moira Walley-Becket :  « Les thèmes de l’histoire d’Anne sont contemporains. On parle de féminisme, de préjugés, d’intimidation et de désir d’appartenance. »

La maison aux pignons verts situé à l’IPE qui aurait inspiré l’écrivaine

J’étais impatiente de voir la bande-annonce et les différents extraits et je n’ai pas été déçue. Les images m’ont donné la chair de poule et la jeune actrice qui joue Anne a une belle énergie. Il faut admettre qu’elle a été élue parmi 1900 candidates, et oui il fallait trouver la perle rare. Les vidéos partagées abondement sur les réseaux sociaux m’ont ramenée dans le passé instantanément. Je me suis souvenue de la première fois que j’ai lu les péripéties de la jeune orpheline avec une imagination fertile. De lorsque j’ai emprunté à la bibliothèque les VHS et binge watch toute la télésérie. Du long road trip familial à l’Ile-du-prince Édouard où j’ai visité la maison aux pignons verts et le village mythique d’Avonlea.

J’ai hâte de me replonger dans cet univers et j’envie tous ceux qui vont découvrir le personnage pour la première fois.  En attendant, je vous laisse sur un passage si inspirant. « Faire sa prière n’est pas tout à fait la même chose que prier, observa Anne, absorbée dans ses réflexions. Mais je vais m’imaginer que je suis le vent qui souffle, là-haut, dans le faîte de ces arbres. Lorsque j’en aurai assez des arbres, je m’imaginerai que je descends doucement, parmi ces fougères, et puis je m’envolerai jusqu’au jardin de Mme Lynde, et j’y ferai danser les fleurs, et là, d’un seul coup, je balayerai le champ de trèfle. Puis je soufflerai sur le Lac-aux-Miroirs et je le ferai onduler pour qu’il forme de petites vagues brillantes. Oh, comme le vent permet à l’imagination de vagabonder ! Eh bien, c’est fini, je ne dirai plus rien, Marilla. »

Village d’Avonlea IPE
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