Peur, Pression et Post-partum

Je commence ma tranche de vie par la fin de ma grossesse. Je vous fais le topo: je suis québécoise, une québécoise qui est née au Québec, qui a grandi au Québec et qui n’a jamais déménagé de sa vie. Mon mari et moi, fraîchement mariés, décidons de nous installer au Maroc, comme ça, pour essayer, pour vivre une aventure. Une Érable au pays de l’Olive !

Ah oui, et je suis enceinte.

On est le premier septembre 2013, j’ai des contractions. LE BÉBÉ ARRIVE ! Je l’attendais impatiemment… C’était à lui que je parlais durant toute ma grossesse à l’étranger, à lui que je me confiais quand je me sentais seule. Parce que oui, je me suis sentie pas mal comme ça les derniers mois, vivant cette première grossesse loin de mes repères, loin de ma maman et loin de mes amies.

On se rend à l’hôpital. Après la longue attente des contractions et plusieurs poussées, mon fils est là. Je suis heureuse, parce que le pire est passé. Les douleurs de l’accouchement, on m’en avait tellement parlé !

Pleurer sans savoir pourquoi

Ma mère est venue au Maroc pour m’aider et j’étais triste de réaliser tout à coup à quel point j’avais besoin d’elle, qu’elle était si précieuse… Ça m’a aussi fait réaliser ce par quoi elle a dû passer alors que je n’étais encore qu’un bébé.

Puis là, j’entame ma première semaine de maman. Il faut dire que c’était la première fois de ma vie que je tenais un bébé dans mes bras. Je ne savais pas du tout comment m’y prendre mais je voulais être bonne. Au Maroc, tout le monde s’y connait en bébé, même ceux qui en ont pas ! Je voulais éviter les commentaires et éviter de paraitre « poche » devant les autres.

Je voulais allaiter, alors c’est ce que j’ai fait. J’ai donné le sein à mon fils le premier jour et voilà il l’avait pris. Je n’ai pas reçu de « techniques » pour le faire. Mais surprise ! À la troisième journée, ce n’était pas trop agréable… Comment ça, j’ai mal ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de pas correct ? C’est moi ? C’est le bébé ? Je ne savais pas, et franchement j’étais fatiguée. Puis là, on m’amenait mon fils quand il avait faim, j’aimais plus ça allaiter ! J’avais juste peur de lui ! Oui oui, j’avais peur de mon fils parce qu’il m’apportait de la douleur.

Je ne me sentais pas chez moi, j’avais un bébé et visiblement je ne savais pas comment le nourrir, j’étais accompagnée à la toilette pour être sûr que tout se déroulerait bien, mes jambes me grattaient parce qu’en fin de grossesse de grosses plaques rouges étaient apparues sur mon corps, je ne me reconnais plus et j’avais envie de pleurer.

Vous savez, quand on pleure et qu’on nous demande « qu’est-ce que tu as ? » et que tu ne le sais pas ? Ben c’était comme ça pendant un bon bout de temps. Et je culpabilisais, et je me sentais mal et je voyais mon mari qui voulait m’aider, m’épauler dans toutes ces émotions de nouvelle maman. Je me sentais tellement incomprise dans ma nouvelle réalité. Bien sûr mon mari était présent pendant les premières semaines après la naissance, mais comme il était travailleur indépendant, il devait retourner au travail, me laissant à la maison avec notre bébé. Je me sentais abandonnée, laissée à moi-même.

La pression que l’on s’impose

Aussi, je faisais face à une autre culture au Maroc. D’un côté il y avait ma mère qui me donnait ses conseils, et de l’autre j’avais ma belle-famille qui me donnais les leurs. « Mets-lui un body (cache-couche), il fait froid », « Pourquoi tu lui as mis un body le pauvre, il a chaud ! », ne sont qu’un exemple de toutes les contradictions auxquelles je faisais face. Je voulais plaire à ma belle-maman et ma mère, je voulais plaire aux deux cultures et je voulais démontrer à mon mari à quel point je m’adaptais bien.

Je me mettais de la pression, vous dites ?

Le bonheur d’être maman, je l’ai ressenti profondément, mais pas immédiatement. C’est correct de se sentir toute émotive, de ne pas se sentir bien, de se sentir triste, d’avoir peur. Mais j’en ai voulu aux autres mamans, à ma professeure des cours prénataux, à mon livre d’hôpital sur la grossesse. Je leur en ai voulu de ne pas m’avoir dit que je pouvais me sentir comme ça! Se sentir triste après la naissance de ton grand rêve… ce n’était pas normal pour moi. Je voulais savoir ce qu’était le post accouchement, ce qu’on entendait par le terme « difficulté d’allaiter », je voulais savoir comment il était possible que je me sente devant un si grand changement dans ma vie.

J’ai mis du temps à apprécier mon nouveau rôle. J’apprenais à connaitre mon petit trésor une journée à la fois. Puis j’ai vu ce « post » une fois, d’un père de famille qui vantait son épouse en parlant des marques que la grossesse avait laissé sur son corps. Il disait que ces marques étaient en fait les cicatrices d’une combattante, d’un sacrifice grandiose et magnifique. Ça m’a fait sourire et j’ai regagné confiance. Pour l’allaitement ? J’avais pris un mauvais départ mais avec l’aide d’une sage-femme, j’ai pu continuer. J’ai allaité avec bonheur mon fils pendant 15 mois et j’ai arrêté parce que j’attendais le deuxième. J’étais aussi plus confiante après parce que je devenais moi aussi une maman qui « connait tout sur les bébés ». Pas parce que je lisais tout plein de livres sur le sujet ou parce que j’avais eu plein d’enfants, mais parce que j’apprenais tout doucement à connaitre mon bébé et que ce lien qui se tissait tout doucement au fil des jours devenait plus fort.

Dans mon cas, avec le recul, je crois comprendre que j’avais très peur. Je m’étais fixée des standards de bonne maman et j’avais ce désir de « prouver » alors que je me sentais totalement dans l’inconnu. Certaines mamans se reconnaîtrons peut-être dans mon texte et d’autres peut-être pas du tout. D’ailleurs, pour ma deuxième grossesse, ce n’était vraiment pas pareil! J’étais sûre de moi. C’est fou la confiance que j’ai pu acquérir lors de ma deuxième grossesse, juste parce que je SAVAIS ce qui m’attendait.

Je voulais partager tout ça avec vous. Je me mets à la place d’une future maman et c’est le genre d’information que j’aurais voulu savoir pour compléter ma trousse « pré-accouchement ». Mais, on doit aussi savoir tous les bienfaits qu’apporte la maternité ! Que ça en vaut tellement la peine, que tu vas l’aimer comme pas possible ce bébé et qu’il te fera sentir privilégiée de l’avoir dans ta vie.

Je suis fière et heureuse de mon parcours de maman d’enfants Olive+Érable.

Léa

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4 Comments

  1. says: Manon

    Ouf ! Que de souvenirs moi meme quebecoise convertie . Lors de ma 1 ere grossesse j etait ici chez moi ds mon pays ma ville vivant au dessus de chez mes parents quels souvenirs il y a 26 ans 😍 Ma grossesse se termine par une cesarrienne c est ps grave je suis forte mais au retour je veux etre seule Avec mon mari vivre ce retour a 3 en famille mais surprise qui devient cauchemard ma belle maman nn il faut dire (martha mé) s en vient immigrée chez nous depuis le temps que l immigration traine yeah mais la est le debut du post partum avance ,elle prend la chambre fraichement decore par mon cousin avec gout coeur et amour MON BB est son bb😱 Mon mari pris entre sa mere et son épouse les chicanes de couple qui eclatent en silence ce silence qui tu! Et la visite comme chante Linda lemay !! Les traditions ou la sunah( ce qu il est recommande de faire religieusement) !!!! Mais de 10h AM a 13hAM Tte les semaines durant 4 mois des gens inconnu en grande partie monte l escalier jusqu a mon salon je prepare cafe the ( morgli) genre pudding qu on offre aux invites lors de naissances je lave des tonnes de vaisselles range cuisine je doit affronte martha mé pour faire ce que JE veux ds ma maison nn ds la maison de SON fils! je sens que je perd possession de ma maison et de mon Bb mon mari si plait il est roi de la maison et choichoute par sa mere oui oui elle le fait manger! Lui prepare gateau a 22h !!!et me dit ma mere est la pour t aider!!! Heu! Non je veux toi impossible c est haram ( interdit) de changer la couche de bb et une insulte pour sa mere si il le fait !! Imaginer les confrontation couple et avec matha mé !!!! Les colliques soigné avec l eau de rose sur min bb de 1 1/2 mois la constipations avec noix pin insere!! J explosait en dedans et n osait rien dire a ma mere de peur d avoir plus de tristesse!! Je savait qu en partie j etait ps bien en dedans car je me sentait etrangere chez moi mais tt me paraissait BIG j etait incomprise in me conseillait sur tout oui TOUT meme ca vous comprenez !!!! On me questionnait sur mon mariagf (5 ans avant!!)ds etrangers sur ma dote!!! ma conversion a l islam etc j avait l impression d etre une machine a bb et une bonne de la maison un jour j ai pris mon bb je suis partie dehors seule me promener jusqu au retour de min mari oui j ai laisse martha mé seule ds la maison j en pouvait plus d etre scruté regardé questionné reprise etc en plus que la barriere linguistique etait bien la c est ps que j aime ps martha mé mais les 2 cultures et la grossesse. Ne sont ps comment dire !!! Facile a vivre
    J avait mon idee de retour a la maison ma facon de voir mon retour et comment faire avec mon bb mais j avait ps pense que les hormones seraient presentent et m auraient enfouient isolé de moi meme. Je me sentait dissocié de moi meme voila je fonctionnait comme un robot pour les besoins de mon bb et les responsabilites de la maison je n avait aucun plaisir l aillaitement etait penible mastite!! J ai cesse avec le regard de martha mé qui semblait me juger (ma mno) il faut allaiter 2 ans c (sunnah)c est ps bien le biberon TON bb sera ps en bonne sante maintenant il etait MON bb je me sentait coupable encore plus !!!
    J ai tel a mon clsc pris rdv discuter de mon etat spycho et physique et cond de vie avec comme ma mere disait ca monte en ligne chez toi comme ds coquerelles du matin au soir. Lol. J avoue c est ps gentil mais. Venant d une mere aimante pour sa fille j aurait dit bien pire pour la mienne lol
    Et tt ca c est termine lorsqu on ma fait comprendre que c etait normale de vouloir du temps seule avec mon mari et Bb et que c etait a MOI de decider l aide donc j avait besoin et non de me l imposer !!! J ai compris bcp de chose par apres alhamdullilah Dieu. Merci avec le temps on apprend de sa communaute et avec martha mé c est une mere envers son fils son. Ainé imaginé sa joie en plus qu elle immigrait. Elle avait 10 ans de vie a reprendre avec son fils lol
    Mais a ma 2 ieme grossesses je suis reste chez ma mere 3 semaines et martha mé est resté avec MON ainée qui venait chaque jour me visiter chez sa g/ maman donc elle profitait du meilleur ds 2 tt le monde etait heureux vive les mariage mixte et les beaux BB 😍

    1. says: Léa

      Salam Aleikoum Manon.
      Je commence en te disant simplement, mais très émotivement; Quel cris du coeur de ta part !
      J’ai lu ton message plusieurs fois et je t’imaginais dans toute cette histoire. Tu semble avoir pris énormément sur toi et ton courage et ta patience sont tout à ton honneur. Tu as du avoir des moments très difficiles moralement. Tu as terminé ton texte en disant  » Hamdoulilah » et j’ai ressenti un apaisement en lisant ce mot. Tu semble avoir beaucoup appris et je crois sincèrement que tu as pris la bonne décision en faisant les choses autrement pour ton deuxième bébé, en prenant du temps pour toi. Cela rejoint l’idée de mon texte où je dis à la fin que l’expérience avec le premier bébé nous donne la force et l’assurance pour le deuxième. On est plus confiante et on est prête à se tenir debout !
      Effectivement, ce n’est pas simple vivre en grande famille. Lorsqu’il y a deux femmes dans la maison qui prennent les commandes sa créé des flammèches et je repense à ton mari, coincé entre les deux femmes de ça vie. Toi et ton mari avez passé ensemble une étape « périlleuse » si on peut dire ; Mariés, une grossesse, un bébé, un membre de la famille qui t’étais jusque la inconnu fait surface ! En plus toutes ces émotions de nouvelle maman qui font des hauts et des bas dans ta tête.
      Je suis heureuse que tu ai parlé de ton histoire sur ce blogue, u en avait gros à dire et en parler est une cure en soi pour se réconcilier avec son passé.
      Malgré tout les paramètres à prendre en compte dans cette histoire, n’oublie pas que c’est TOI la femme de ta maison, c’est TOI la mère de ton bébé et c’est à TOI d’instaurer tes règles et faire savoir aux autres tes ressentiments.En parler restera à mon sens la meilleure manière de résoudre le problème ; ça montre ta volonté à faire la paix et sa permet aux autres de te comprendre et de voir la direction qu’ils doivent prendre. Ton mari est ton allié, ton confident, ton ami, ta moitié, le père de ton enfant… il doit savoir ce qui se passe dans ta tête et vous devez trouver ensemble des solutions. Je suis certaine que ta belle maman aime son fils, son petit fils et qu’elle t’aime également. Elle ne sait surement pas comment s’y prendre également dans son rôle de belle mère et son rôle de nouvelle grand-mère… fais le pas vers elle. Tu sera la plus mature dans cette situation et tu auras essayé !!
      Après la naissance de mon fils, je me suis souvent plaint à mon mari de toutes les critiques que je recevais camouflés en « conseils ». Mon mari me répetais souvent que d’un, il était possible que ces personnes veuillent vraiment bien faire mais que ce soit maladroit et que dans le cas où je sois vraiment blessée voir insultée, simplement leur dire merci et faire à ma manière. POINT FINAL, c’est MOI la maman ! 🙂

      Je te remercie encore pour ton beau message, plein d’émotions et de leçons. Je te souhaite de moments heureux avec ta famille et que vous continuiez à communiquer ensemble en tout temps !

      Salam xx

  2. says: Soumaya

    Tres touchant
    Je pense qu’on a toutes vécu la même expérience avec notre premier bébé moi le contraire je suis une olive dans un pays d’érable je suis d’origine Algerienne et je suis venue vivre au Canada , malgré que je vivais avant en France mais je n’avais aucune idée de ce qui m’attendai ici . J’étais toute contente d’être enceinte et qu’enfin le rêve de mon mari s’est réalisé ( vivre au Canada ) apres tant de souffrances et de sacrifices.
    Moi dès le début je me sentais seule je n’ai pas de famille au Canada je ne connais personne à part la famille de mon mari , donc ma douleur est commencé très tôt , c’est quelques jours après mon arrivée que j’ai réalisé que je me suis éloignée de mes parents , mon entourage, ma culture et ma famille mais je fesais de mon possible pour combler ce manque par la présence de la famille de mon mari jusqu’au jour J le jour de l’accouchement j’étais toute contente et impatiente de voir enfin mon bébé qui va me rendre plus heureuse .
    Mais le chemin que je devais traverser pour arriver à ce petit ange étais un mystère pour moi, j’entendais parler des contractions mais je ne savais pas que c’était aussi douloureuses , j’avais peur , c’est la que j’avais le plus besoin de ma mère , et le pire je n’ai même pas pu lui dire de prier pour moi parce que le jour de mon accouchement c’était le jour de mariage de ma sœur donc pendant toutes mes contractions je pensais qu’à ma mère heureusement que la tente de mon mari que je considère aujourd’hui comme ma mère étais la , le fait qu’elle me serrait dans ses bras je me s’entais en Securité.
    Apres une dure journée mon bébé arrive et le post partum est commencé dès mon retour à la maison je me sentais seule sans mes parent que j’étais certaine qu’ils ne pourront jamais venir car ma mère a peur de prendre l’avion , je regardai mon fils et je me disais j’aurai dû attendre un peu plus avant de tomber enceinte , comment je vais faire , comment je le lave comment je le nourri moi qui ne savais même pas comment changer une couche a un bébé , tous était nouveau pour moi le pays , la famille et même le bébé .
    mon bébé avait beaucoup de colloques ne dormait pas la nuit je ne savais pas çà bien sûre des qu’il pleur je lui change la couche et je le mets au sein parceque tous le monde dit que si un bébé pleur ça veut dire qu’il a la couche pleine ou qu’il a faim , des fois tellement c’était douloureux qu’il ne tenait même pas le sein et ça me stressait beaucoup .
    Passant par toutes ses étapes jours après jours j’en pouvais plus , je me sentais tous le temps incapable , je ne suis plus la même , je disputais tous le temps avec mon mari en lui disant que c’est de ta faute c’est toi qui a voulu le Canada et maintenant c’est moi qui soufre , je pleurais tous le temps sans raison . Mais dès que les premiers mois sont passé vers 4 mois un peu près mon fils a commencer à sourire et à grandir je me suis habituer à lui je me sentais plus confiante et forte parceque j’ai réalisé que ce petit ange est un pure bonheur qui à combler le vide et qui a effacé petit à petit ma douleur et ma tristesse.
    Merci beaucoup pour cet excellent article qui nous a replonger dans nos souvenir .

    1. says: Léa

      Salam Aleikoum Soumaya,

      Ton message me donne qu’une envie, c’est de te serrer très fort dans mes bras ! En te lisant, je me retrouvais exactement au point de me dire  » Mais c’est mon histoire qu’elle raconte! » SoubhanAllah, oui on passe dans les mêmes étapes et pourtant isolées chacune de nos cotés.
      Etre loin de ta famille et de tes amies, à la phase allaitement, au post-partum.. j’ai vécu la même chose. J’étais heureuse de lire à la fin les mots « confiante » « heureuse » et « forte ». Vraiment contente de voir que tu as passé cette étape qui n’était pas facile dutout. Ne plus se reconnaitre enceinte et après un accouchement est très lourd à vivre. D’une certaine manière, heureusement que nous ne sommes pas les seules dans ce cas, parce qu’on se sens « normale » d’avoir vécue cette phase. Je suis rassurée d’entendre des témoignages comme le tien et ça me confirme le devoir que je me suis donné, qui est d’en parler autour de moi, d’en discuter avec les futures mamans et de les inviter à utiliser tel ou tel produit/méthode et d’en parler avec leur mari surtout. Il ne faut pas oublier que nos maris ont un grand rôle dans cette histoire. C’est loin d’être facile pour eux de voir leur femme, qui pleure tous les jours, eux aussi dans la peur de ce nouveau défi « être père », ils veulent nous aider mais il faut les aider à nous aider! Leur dire comment on se sens, ce dont on a besoin, ce qu’on voudrait… ils se sentent soudainement beaucoup plus utiles quand on leur donne des idées !!
      J’espère sincèrement que tu es heureuse aujourd’hui avec ton bébé et ton mari et que vous voyez cette étape passé comme une épreuve que vous avez surmontés ensemble. Vous aurez surement d’autres épreuves, mais voyez celle-ci comme une occasion d’en tirer des apprentissages et de voir comment vous pouvez braver d’autres épreuves !
      TU m’as mis la boule à la gorge avec ton récit.. d’une bonne manière. Tu m’as fais sourire à la fin parce que tu as raison, le chagrin se transforme en bonheur lorsqu’on apprends à s’accepter en tant que nouvelle maman.

      Salam xx

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