Retour au travail ou pas ?!

Je commence mon congé de maternité dans 1 mois.

Ma première grossesse. Mon premier enfant. Beaucoup de premières fois à l’agenda.

Tous ces changements suscitent à l’intérieur de moi de grandes réflexions quant à mon avenir familial et professionnel.

Au Québec, de nos jours, nos vies sont centrées sur notre réussite professionnelle.

À peine sortie de l’hôpital, on envisage déjà le retour au bureau.

‘’Tu vas voir Yasmine, un an c’est long. Tu vas avoir hâte de revenir travailler!’’

Alors si je comprends bien. Certaines personnes croient me connaître mieux que je ne me connais moi-même. Cette personne a ressenti une envie pressante de reprendre sa job, et par évidence elle peut conclure que ce sera la même chose pour moi! (rire)

Bon nombre de femmes se disent déprimées après 1 semaine restée à la maison.

Mais je ne suis pas toutes ces femmes.

On vit dans une culture où l’on délègue nos obligations de maman à la gardienne avec un naturel et une facilité étonnante.

Le travail. L’argent.

La femme au foyer n’est plus très valorisée aux yeux de la société. Son succès n’est plus perçu avec autant d’admiration. Pourquoi? Parce que de nos jours, nous avons les SUPER WOMEN, qui remplissent souvent DEUX rôles à la fois.

Où est ma place à moi là-dedans? Quelle place vais-je donner à mon enfant? Qui sera témoin de ses premiers pas et ses premiers mots? Vais-je même retourner travailler? Est-ce un bon moment pour changer de carrière? Lancer une entreprise? Et si je pouvais combiner travail et maternité? Travailler avec son enfant, ça existe?

Des millions de questions se bousculent dans ma tête. Et pourtant, je me sens zen. J’ai plusieurs possibilités quant à ma vie après l’accouchement et ça me fait sourire. Car je sais qu’au moment voulu, je prendrai la bonne décision pour mon fils et moi. Je sais que mon mari me soutiendra. Je sais que je n’écouterai rien de ce qu’on me dira. Et je sais que tout se déroulera comme il se doit.

Mais une chose est certaine : je ne vivrai pas ma maternité comme semble vouloir me l’imposer un certain modèle nord-américain. C’est dans ces moments-là que j’aime me retourner vers d’autres cultures pour m’inspirer. Et en fait,  j’ai moi-même joui du bonheur d’avoir ma mère présente à la maison toute mon enfance. Je suis bien placée pour dire que ces moments valent de l’or. Alors pourquoi penser que je pourrais en priver mes enfants à mon tour? C’est bien mal me connaître 😉

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