Lettre à toi qui commence la garderie…

Ça me brise le cœur, mais je me dois de t’envoyer à la garderie cet été, à l’aube de tes 1 an. Toi, mon beau et grand garçon d’amour. Est-ce que tu m’en voudras?

C’est le genre de décision qui me fait questionner tant de choses dans ma vie. D’avoir à assumer cette phase est un processus lent et fâcheux, mais pourtant si nécessaire dans le train de vie intense que nous menons tous. Nous, étant ces adultes robotiques, qui travaillons pour la plupart de 9 à 5, dans le but de pouvoir subvenir prioritairement aux choses nécessaires, mais également, à tant d’éléments superflus. Mais maintenant dans tout ça, il y a toi. L’essentiel…

Qui nous attendra peut-être, ton papa et moi, à chaque jour, pour qu’on vienne te chercher rapidement de la garderie. Peut-être que je suis un peu trop dramatique, mais pardonne-moi à l’avance d’être juste un peu anxieuse face à cette étape qui s’en vient. Huit heures dans une place qui n’est pas ta maison avec une madame qui n’est pas ta maman, ça me semble long. Mais c’est surtout effrayant quand on multiplie le tout par cinq, à 1 an. Dans le fond, du haut de tes deux pieds, tu ne demandes rien d’autre que d’être aimé et cajolé à longueur de journée. C’est pourquoi, maman espère sincèrement que l’éducatrice qu’elle t’a choisi va pouvoir te faire sentir bien pendant les 40 heures que tu va passer avec elle, à chaque semaine.

J’ai confiance que tu seras bien avec Leila car maman a longuement cherché pour te trouver LA maison parfaite. Maintenant, j’ai juste besoin de prendre confiance en moi et en mes décisions. Maman retourne au travail car elle aime énormément ce qu’elle fait. Mais l’hésitation persiste juste un peu. J’imagine que c’est ça l’instinct maternel. Ce petit sentiment d’amour magique qui nous habite et nous pousse à absolument tout questionner en permanence.

Ton papa n’arrête pas de me répéter dernièrement à quel point tu sembles être un enfant heureux. Ça fait tant de bien de l’entendre…

Sache que maman ne sera jamais trop loin.

L’essentiel est et restera à tout jamais, toi. Juste de l’écrire me donne tout l’assurance du monde face à ce qui s’en vient.

Ca va bien aller mon beau et grand garçon…

Maman qui t’aime.

More from La Grande Famille
Je n’ai jamais dénoncé…
Il était une fois une petite fille de 8 ans super enjouée,...
Read More
Leave a comment

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

13 − 5 =