Réseaux sociaux=jugement facile?

Facebook est la plateforme idéale pour débattre de tout plein de sujets et c’est ben correct lorsque le dialogue est fructueux. Mais ce n’est pas toujours le cas lorsque les opinions divergent sur plusieurs questions, notamment dans le domaine du parenthood.

Beaucoup de mamans (et papas ?) ont automatiquement tendance à appuyer sur la gâchette du jugement à la moindre vue d’un sujet qui touche à la maternité. Et dans quel but au fait ? Prouver que l’on détient la méthode par excellence de l’éducation et de la manière d’agir  avec nos bébés ? Faire sentir mal la nouvelle maman (ou pas) sur sa façon de nourrir son bébé, d’utiliser des couches jetables ou lavables ou encore sur sa décision de l’envoyer à la garderie ou non… et même sur le choix de la garderie elle-même !

Et parenthèse concernant la garderie: même encore aujourd’hui je lis souvent des commentaires qui me font sentir vraiment mal. Personnellement, j’ai envoyé ma fille à un très jeune âge à la garderie pour que je puisse continuer ma dernière année de bac à l’université. Et j’avais beaucoup de culpabilité quant à ce choix à la base.

Chaque matin, ça me perçait le cœur de déposer mon bébé chez l’éducatrice. Mais j’assumais mon choix parce que c’est une décision réfléchie que j’ai prise pour mes propres raisons. Du coup, quand je lis des :

-Jamais je n’enverrais mes enfants à la garderie, ils ont juste 2 ans, c’est ben TROP jeune voyons !

-Je ne peux pas laisser mes enfants à une étrangères comme ça…moi, mes enfants je vais les garder jusqu’à ce qu’ils rentrent à l’école !

Ben quand je lis des commentaires comme ça, souvent je n’ose même pas commenter ou j’évite au max de dire que j’ai envoyé mon enfant à l’âge de 7 mois à la garderie ! Eh oui, t’as bien lu, 7 mois (je vois déjà les yeux choqués).

Bref, pour encore beaucoup de mamans, il est difficile de mettre de côté les jugements…qui peuvent énormément blesser même si parfois ce n’est pas intentionnel.

La culpabilité est assez présente dans nos vies sans que l’on en rajoute une autre couche entre nous ! La communauté des parents est très grande et parfois je me demande où la solidarité entre nous a bien pu passer, alors qu’on devrait se soutenir malgré nos choix différents. Je trouve qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire sur ce plan là.

En fait, la parentalité n’est pas un concept que l’on tranche noir ou blanc, mais plutôt un tableau sur lequel chaque maman et papa peut mettre sa propre touche de couleur. Et c’est ce qu’il faut comprendre pour mieux s’entraider dans des situations qui peuvent nous sembler difficiles à vivre en tant que parents.

 

 

 

 

 

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